PROTESTANTS ET MUSULMANS SOUTIENNENT LE VATICAN A L'ONU 2.000 groupes de diverses confessions veulent l'aider à conserver son poste d'observateurCITÉ DU VATICAN, jeudi 25 mai (ZENIT.org) - Après seulement quatre mois de campagne, le Saint-Siège a reçu le soutien de quelque 2.000 groupes issus de plus de 50 pays des cinq continents. Comme le rappelle le C-FAM (Catholic Family & Human Rights Institute), la campagne a commencé en janvier même si elle ne fut annoncée publiquement lors d'une conférence de presse de l'ONU, que le 15 mars. Les plus grands groupes évangéliques du monde, comme "Focus on the Family", ainsi que les plus grands groupes musulmans comme la "Al-Khoei Foundation", siégeant à Londres, se sont joints à cette campagne. La "Al-Khoei Foundation", qui est entrée dans la campagne il y a trois semaines, a exprimé toute sa tristesse devant l'attaque dont est victime le Saint-Siège de la part de groupes favorables à l'avortement. Il s'agit de la fondation chiite musulmane la plus importante dans le monde. Elle dirige quelques unes des plus grandes universités du Moyen-Orient. La campagne a été lancée en réaction aux efforts des extrémistes favorables à l'avortement qui souhaitaient retirer au Saint-Siège son poste d'observateur aux Nations Unies. Ce poste ne permet pas au Saint-Siège de voter lors de l'Assemblée Générale, mais il peut participer aux débats de l'Organisation. Lors des conférences internationales au cours desquelles ces groupes extrémistes avaient tenté d'imposer le contrôle démographique parmi les plus pauvres, le Saint-Siège s'était levé pour défendre la dignité des plus faibles à qui on ne peut pas imposer des décisions qui touchent la personne de manière aussi profonde, et pour déclarer qu'on ne peut pas mettre fin à la pauvreté en supprimant les pauvres. Les organisations qui souhaitent l'expulsion du Saint-Siège de l'ONU ont commencé leur campagne, intitulée "See Change", il y a plus d'un an. A l'heure actuelle 498 groupes sont entrés dans la campagne. La plupart de ces groupes sont des organisations favorables à l'avortement, au contrôle de la population, et des organisations lesbiennes. L'association qui mène la campagne, "Catholics for a Free Choice" (CFFC) a obtenu le soutien de ces groupes après avoir insérer une série d'annonces en première page du New York Times, et embauché du personnel à temps complet pour diriger cette campagne. (La semaine dernière, les évêques des États-Unis ont condamné les CFFC pour leur promotion de l'avortement et pour se faire appeler "catholiques"). Préoccupés par les hésitations et les éventuelles erreurs dans la campagne, les CFFC viennent de contracter la Heidenpriem and Mager, une entreprise de relations publiques, importante et puissante, de Washington DC, pour diriger leur campagne "See Change" et pour faire en sorte que les résolutions favorables au Saint-Siège dans les parlements nord-américains ne soient pas prises en considération. C'est Nikki Heidenpriem, un ancien fonctionnaire de l'administration Carter, qui a pris les choses en main. La décision d'avoir recours à une telle entreprise révèle non seulement les préoccupations des CFFC mais aussi l'importance des moyens financiers dont ils disposent. Dans leur déclaration, la semaine dernière, les évêques des États-Unis ont précisé que les CFFC ne sont que la façade d'une riche industrie internationale de l'avortement. Le budget annuel de l'organisation (CFFC) avoisine les quatre millions de dollars. Beaucoup se demandent pourquoi les CFFC poursuivent leur campagne malgré les manifestations d'opposition qui arrivent du monde entier. Francis Kissling, le président de l'organisation a récemment reconnu leur défaite et pourtant la campagne se poursuit. Il semble qu'il ne s'agisse guère plus que d'une campagne de harcèlement. Saint
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